L'OUTIL CERVEAU
Retranscription de la conférence du 21 Novembre 1992 de M. André SIMEANT lors du 8ème SALON EUROPEEN DES MEDECINES NATURELLES & DE L'ENVIRONNEMENT SAIN de NANCY.
Je Veux, Je Peux, j'ai 42 ans, çà fait 20 ans que je suis de plus en plus convaincu qu'effectivement quand je veux, je peux.
On peut toujours dire je voulais et je n'ai pas pu, j'étais pourtant de bonne volonté, j'ai tout fait !
Ça, ça ne fait pas parti des schémas positifs. Je considère toujours que si je n'ai pas pu c'est que je n'ai pas vraiment voulu.
Alors là j'en entends déjà dire : "oui mais quand même il exagère parce que moi l'autre fois je voulais bien et puis finalement je n'ai pas pu. J'étais convaincu que j'arriverais à l'heure, je me suis dépêché, j'ai couru tout le long du trajet et je n'ai pas pris le train, il était déjà parti, et je voulais vraiment partir, je voulais vraiment monter dans ce train, est-ce que j'ai tout mis en oeuvre pour effectivement être en adéquation avec cet absolu : Je veux, Je peux.
Alors avant d'aller plus avant, j'ai envie de vous proposer quelques rappels sur comment fonctionne notre cerveau.
Ce qui est intéressant c'est que nous sommes tous constitués de la même manière, et voilà ce que ça donne. Bien sur je vais simplifier, je vais aller à l'essentiel en considérant ceci :
J'ai un cerveau en 3 volets - Reptilien, Mémoire, Créativité.
Je m'explique quand je fonctionne avec le cerveau Reptilien je suis petit un petit animal qui ne fait pas grand chose d'autre que je mange, je dors, je me protège, je fais mon nid, ma petite maison et je multiplie la vie. Les sangliers qui sont au sein du domaine d'où je viens, fonctionnent comme cela, ils mangent, ils dorment, pour manger ils retournent tous les chemins sur leur passage pour avoir trois petits asticots. Ils fonctionnent avec un cerveau animalien, un cerveau reptilien. Ils fonctionnent avec cette couche là. Nous même nous fonctionnons également avec cette couche là, ce n'est pas interdit d'avoir un cerveau reptilien qui fonctionne bien mais si nous ne restons qu'avec cette attitude là c'est dommage !
On a un cerveau Mémoire, c'est très intéressant d'avoir un cerveau Mémoire dans la mesure où le sang se renouvelle dans nos fonctions, la peau se renouvelle on nous dit tous les sept ans. Les cellules du cerveau ne se renouvellent pas, c'est à dire que chaque fois que vous les perdez, elles ne reviennent pas. Rassurez-vous certains vous disent que certains scientifiques annoncent 200 millions de neurones, d'autres 2 milliards on ne va pas jouer sur les chiffres, ne soyez pas inquiets vous en avez largement suffisamment pour toute votre existence et qu'on ne nous dise pas oui mais moi je deviens vieux alors je n'ai plus de mémoire.
La mémoire vous l'avez tous, nous l'avons tous, seulement neuf fois sur dix on fonctionne mal ce qui fait que l'on se sclérose. Cette mémoire elle nous joue des tours. Ce cerveau limbique nous joue des tours pourquoi ? Parce que ce que vous avez enregistré lorsque vous aviez cinq ans, çà vous pèse parfois.
Exemple : La Maîtresse vous a dit "le stylo rouge, c'est moi qui m'en sert!". D'ailleurs, elle a fait tout comme moi en ce moment, elle s'est mise sur une estrade pour faire cela, esprit de supériorité.
Je domine la situation, je suis la maîtresse, je suis le maître, et c'est moi qui est le pouvoir de corriger, dans les deux sens d'ailleurs. Voilà ce que çà donne. Vos résultats en math sont mauvais, on vous donne 5 sur 20 s'ils sont bons on peut vous mettre 18 et vous êtes marqués par le stylo rouge.
Qui dans cette salle fait un chèque en rouge ? C'est interdit ? Ce n'est pas poli ? Le banquier n'en voudra pas c'est les réponses que vous me donneriez.
Oh, il y en a quand même quelques uns qui ont compris et qui font des chèques en rouge ! Oui j'entend Madame qui dit, moi les chèques je les fais en rouge. Prenons son cas : Imaginons qu'effectivement elle soit libérée du rouge et puis qu'elle arrive à faire des chèques en rouge, et imaginons le scénario suivant : Votre Inspecteur des Impôts, votre brave ami, vous envoie un petit courrier dès ce jour en vous disant Mme DUPONT, j'ai l'impression que vous n'avez pas tout déclaré, donc je demande des explications et avant même que vous m'en donniez je vous invite à m'envoyer un chèque de. X milliers de francs parce que c'est à mes yeux ce que vous nous devez.
Cette brave Mme DUPONT qui est persuadée d'être en règle, est-ce que vous allez oser à votre ami les Impôts, prendre le stylo rouge et lui écrire en rouge ?
Vous allez d'abord commencer par penser il va prendre ce courrier pour quelque chose qui soit 9 fois sur 10 une insulte et il ne va pas le lire dans de bonne condition, il va y avoir un préjugé donc je n'écris pas en rouge !
C'est la peur qui nous habite. La peur du stylo rouge ! La peur du jugement de valeur de l'autre, voici notre cerveau limbique qui est en parfaite adéquation avec la négation.
On n'est pas né pour ça, il faut déprogrammer cette histoire là ! Comme je vous parle, si j'ai un courrier à faire aux Impôts, ça fait 20 ans que je travaille sur la pensée positive, il ne me viendra pas à l'idée ne serait que par intelligence d'écrire en rouge, mais je sais où j'en suis. Je sais pourquoi j'écris en vert, en violet, en bleu ou en noir, je le sais donc ça ne m'atteint plus. Je le fais par intérêt et non pas par peur ! J'ai su faire la nuance !
Il y a d'autres programmes qui nous empêchent d'avancer dans l'existence et qui nous empêche d'être positif. Maman vous a dit mange ta soupe elle est bonne. Papa a enregistré mange ta soupe elle est bonne c'est ta mère qui l'a faite, et vous avalez la soupe alors que vous ne l'aimez pas. Une nouvelle fois, un programme.
Autre programme, vous avez reçu comme message d'une manière très concrète quand tu es à table tu dois finir ton assiette, et surtout bien nettoyer avec le pain au prix où coûte la sauce il faut que tu la manges. Et ça nourrit son homme de manger de la sauce et du pain. On vous a donné ça comme programme, ce qui fait que quand vous êtes au restaurant où quand vous êtes chez les autres, même si vous n'avez plus faim au nom de l'éducation vous finissez votre assiette, au risque même d'avoir mal au ventre parce que vous avez reçu comme éducation ceci. Ou bien on est au restaurant au prix où on va payer il faut finir l'assiette. Ca fait parti des programmes, même si j'ai mal au ventre je vais quand même manger, car je suis au restaurant et je paye.
C'est complètement idiot, car si vous n'avez plus faim, il faut arrêter de manger.
Vivre autrement, vivre sainement, vivre sa vie en s'épanouissant c'est possible mais il faut déprogrammer au niveau de notre mémoire tous ces programmes qui nous empêchent d'avancer. On a reçu tout au long de notre existence des tas de programmes.
Je vais vous donner encore quelques exemples car cela me paraît fondamental de programmer. Imaginer que quand vous rentriez de l'école vous aviez 7 ans, 8 ans, 9 ans peu importe l'âge on vous donne 5 sur 20, et 18 sur 20, votre père, votre mère très sympathiquement, ils vous adorent mais voilà ce que ça donne quand il y a un 5 sur 20. Quand il y a un 18 sur 20 vous êtes le fils de papa ou de maman, 5 sur 20 vous êtes devenu le fils de personne. Tu n'es pas digne d'être mon fils, avec tes 5 sur 20. Et bien vous voyez je rencontrer des gens, qui ont 20 ans, 30 ans, 50 ans, 60 ans et parce qu'ils n'étaient pas dignes d'être la fille ou le fils de M. DUPONT ou de M. DURAND, parce qu'ils avaient 5 en maths, ils ont leur existence qui est complètement étouffée. J'en rencontre d'autres qui ont reçu comme message quand ils étaient devant la boulangère et que leur mère voulait à tout prix qu'ils disent bonjour, ils étaient timides, ce n'étaient que le reflet de leurs parents parce qu'un enfant n'est pas né timide
"Dis bonjour à la dame Jérôme, mais dis donc bonjour à la dame!" Et comme le bonjour ne sortait pas de ce petit gars, ça donnait : "Il est timide".
Ce n'est pas la peine de le dire à votre gosse qu'il est timide, il le sait. Quand vous lui dite vous lui enfoncez un poignard dans le dos.
Ce n'est pas la peine de dire à un enfant qui a 5 sur 20 en maths "T'es un incapable, t'as vu ta note en maths ? Ha, petit gars on est à l'approche de Noël, le vélo tu ne l'auras pas avec ton 5 en maths. Si tu veux avoir le vélo à Noël faut au moins que tu aies 10 et si tu n'as pas 10, le vélo tu ne l'auras pas !" Oui mais mes copains, ils ont tous un V.T.T. et ils ont parfois des 3 en maths. "Tes copains je n'en ai rien à faire il faut que tu aies 10 en maths.
Vous croyez que vos enfants parce que vous les tenez comme ça pour une histoire de vélo ils vont avoir 10 en maths ? Le seul moyen de faire en sorte que cet enfant ait 10 en maths, prenons un exemple : 5 en math et 18 en géographie. Le seul moyen de faire avancer l'histoire il n'y a pas cinquante solutions. Il faut aller directement à la géographie, le point fort. Pourquoi les points forts ? Parce qu'avec son 18 en géographie vous pouvez jouer sur la corde sensible de l'affectif et du point positif. Vous allez dire à cet enfant (cet enfant à 18 en géographie) Jérôme tu es le premier avec cette note ? Ah non, je suis le deuxième, le premier il a 18,5. - Qu'est-ce que tu vas faire pour avoir 19 ? Et, là vous le mettez dans le cheminement de la pensée positive. Cet enfant va commencer par avoir envie de se surpasser, vous l'intéressez, le mois d'après il a 19 en géographie, il est le premier. Comme par magie en Maths il a 8. Si vous ne me croyez pas relisez DOLTO. Utilisez les points forts, et pour utiliser les points forts il faut forcément considérer que l'on a un autre cerveau : le cerveau créatif.
Deux options sont possibles, le cerveau droit, le cerveau gauche. Si je suis dans le cerveau gauche, voilà ce que ça donne. Voyez par exemple pour aller à la sortie de la salle, si je fais dans le mouvement dynamique, je vais sauter sur cette table, puis sur celle-ci, puis sauter sur le carrelage et aller tout droit. Prenons un exemple un peu plus sérieux, vous avez l'habitude d'aller d'un point à un autre journellement, ne serait-ce que pour aller travailler, vous prenez toujours le même parcours parce qu'il est le plus court, parce qu'il est sympathique à vos yeux, parce que c'est celui qui a le moins de feux rouges ou tout simplement parce que vous avez pris cette habitude vous passez chaque jour devant le clocher et que ça vous plaît de passer devant le clocher. Là vous faites fonctionner le cerveau gauche. En schéma créatif on appelle le cerveau néocortex, il y a un hémisphère droit et un hémisphère gauche, vous êtes dans la logique, vous faites fonctionner le cerveau gauche. C'est bien d'être très logique, c'est bien d'utiliser le cerveau gauche, mais si vous oubliez que vous avez un cerveau droit qui est basé sur les intuitions, qui est basé sur l'écoute, qui est basé sur la captation et bien, bien souvent vous allez louper des tas de choses.
Peut-être que ce matin là votre cerveau va vous dire, laisse les habitudes. Les habitudes sont toujours mortelles. Je vous donnerai un exemple concret tout à l'heure. Laisse les habitudes de côté. Passe donc par ce chemin là plutôt que ta ligne royale habituelle, et peut être qu'en écoutant vos intuitions, vous allez passer par un endroit qui vous fera rencontrer quelqu'un que vous n'avez pas vu depuis très longtemps, ou rencontrer un élément qui vous permettra d'avancer beaucoup mieux. Je vais vous donner aussi des exemples parce que vous les avez vécus mais il est tellement important de vous faire des rappels qui vous sensibilisent d'une manière beaucoup plus concrète. Imaginez un matin que vous entendez clairement, il n'y a plus de pain dans le buffet quand vous êtes dans votre habitacle, quand vous êtes dans votre petite voiture. C'est votre cerveau qui vous le dit qu'il n'y a plus de pain dans le buffet. C'est votre cerveau intuition. Et vous pourrez très bien dire mais s'il y en a encore. Vous choisissez de ne pas écouter. Le résultat, vous pouvez inventer des éléments, dire : j'en prendrais ce soir, on verra bien. Quand vous rentrez à la maison, il n'y a plus de pain dans le buffet. Voter cerveau droit vous a effectivement montré qu'il n'y avait plus de pain dans le buffet, mais vous n'y avez pas cru. Combien de fois vous avez cet élément quand vous sortez prêt à partir pour un petit, un moyen ou un long voyage. Voilà ce que ça donne. Tu es en train d'oublier quelque chose ! Ca ça vous arrive à tous, ça m'arrive à moi, je ne suis pas exceptionnel, je suis comme vous ! Il n'y a aucune raison pour que ça ne vous arrive pas. Vous êtes en train de monter dans la voiture et vous savez que vous êtes en train d'oublier quelque chose. Vous continuez quand même sur ce cheminement mais vous n'allez pas à l'essentiel pour savoir qu'est-ce que vous êtes en train d'oublier ? Résultat quand vous avez fait 50 mètres, 500 mètres ou 500 kms, "Et, bien sûr, j'en étais sûr, j'ai oublié quelque chose, je n'ai pas pris l'appareil photo." Ca ne vous arrive pas, ça ? Si vous me disiez non, je ne comprendrais plus rien à rien, je pourrais peut-être arrêter là ma conférence. Vous perdez vos clefs. Ca, ça ne vous arrive pas, on est dans une salle dynamique qui fait fonctionner son cerveau gauche en permanence, donc au nom de la logique vous ne perdez pas vos clefs. C'est ça ? J'ai perdu les miennes. Et oui ! Je vais vous donner un exemple très concret sur la créativité, sur le moyen de fonctionner avec son cerveau. Voyez ce trousseau de clefs, vous perdez tous vos clefs, hein, c'est cela, si ce n'est pas les clefs, c'est la paire de lunettes. Ca ne vous arrive pas de perdre vos lunettes "Madame" ? Même les clefs ? Parfois, c'est les clefs et les lunettes en même temps ! Voyez un peu ! J'en étais sûr ! Ce n'est pas par hasard que je lui ai dit qu'elle perdait ses clefs et ses lunettes, ben non, le hasard pour moi n'existe pas ! Allez trêve de plaisanterie, nous allons faire une simulation de perte de clefs. Voilà ce que ça donne ! Vous oubliez un instant que les clefs sont là, on va considérer qu'elles sont perdues. Vous savez comment nous fonctionnons tous ? Si je me trompe n'hésitez pas, arrêtez-moi, ça voudra dire que je suis dans une salle qui a peut être d'autres solutions, et je suis prêt à les écouter. La première poche, il n'y a pas de clefs ! Mais elles sont dans la deuxième ? Il n'y a pas de clefs non plus ! Il y a ceux qui poussent le bouchon toujours plus loin. Je n'ai pas dû bien regarder dans la première poche, alors ils y retournent, c'est ce que vous faites, hein ? J'en étais sûr aussi ! Vous n'êtes pas la seule. Il y a ceux qui poussent le bouchon encore plus loin, ils y vont trois fois dans la poche. Et, oui, on ne sait jamais si elles y étaient venues entre temps ! Vous êtes passé par le chemin le plus court, c'est à dire vous êtes entrée à la maison ni par la porte fenêtre, ni par la cave, ni par le grenier. Au moment où vous êtes en train de chercher vos clefs vous allez vous dire parce que vous oubliez que votre cerveau existe, vous allez vous dire, et si j'allais voir à la cave ? A ce moment là votre cerveau qui est très intelligent vous dit, "ce n'est pas la peine d'y aller parce que tu n'es pas passé par la cave !" Mais vous y allez quand même, on ne sait jamais ? Combien de fois vous vous surprenez dans la cave, alors que vous savez pertinemment que vous n'êtes pas allé dans la cave en rentrant, donc vos clefs ne peuvent pas y être, mais vous y allez quand même ! A ce moment là votre cerveau n'existe pas, vous faites comme s'il n'existait pas, mais votre cerveau il sait bien où sont les clefs !
Il y a trois méthodes pour trouver les clefs. Je n'ai pas dit pour les chercher. Parce que nos cerveaux complètement obéré ont appris à chercher les choses plutôt que de les trouver. Le grand scientifique Albert EINSTEIN avait compris cela avant tout le monde. Il considérait qu'il n'était plus question pour lui de chercher les choses qu'il fallait qu'il les trouva. C'est très important ce que je vous dis là. "JE NE CHERCHE PAS, JE TROUVE !" disait le Grand Albert. Et, oui, parce qu'à chaque fois que je cherche je crée une tension. D'ailleurs regardez quand vous perdez vos clefs, voilà ce qui se passe. Trois méthodes : La première méthode, c'est ce que j'appelle la méthode force. Qu'est ce que ça veux dire la méthode force. Je suis comme le petit sanglier qui cherche les trois petits asticots. D'abord je commence à accuser l'autre. "Tu n'as pas vu mes clefs ?"
Eh oui c'est tellement plus facile d'accuser les autres ! Et puis si l'autre a un super alibi, je suis bien obligé de me rendre à l'évidence, ce n'est pas l'autre qui a les clefs, c'est donc moi qui les ai momentanément égarées. Alors je vais tout retourner sur mon passage en utilisant momentanément le reptilien. Je fais le vide. Je finis par trouver les clefs forcément à les chercher pendant des heures. Il y a une autre méthode, celle-ci vous l'avez bien compris elle mène nulle part, car faire fonctionner son cerveau reptilien c'est dommage parce que vous avez un cerveau intelligent qui est prêt à vous donner la réponse. Vous avez donc comme deuxième méthode la méthode logique, c'est à dire que vous allez dire : "Je vais faire machine arrière. Au nom de la logique, je vais aller chercher les clefs par où je suis passé. Qu'est-ce que j'ai fait en entrant ? Comment ?" Et, puis vous finirez effectivement au nom de la logique par trouver vos clefs. Ca prendra beaucoup de temps ! Et puis, il y a une troisième méthode. Vous n'y croyez pas, parce que si vous y croyez vous auriez dit, non, non on ne perd plus nos clefs. On ne les cherche plus, on les trouve ! La troisième méthode, c'est puisque mon cerveau existe, puisqu'il sait où sont les clefs, je lui demande tout simplement. Seulement ça s'appelle avoir la foi. Et, neuf fois sur dix on ne l'a pas, même si on le fait croire. Ca veut dire que notre organisme est bien fait. Quand je bouge mon genou par un système de réflexes mon cerveau n'intervient pas. Ce phénomène de réflexe fonctionne sans qu'il y ait remémoration au niveau du cerveau. Quand j'ai posé les clefs, peu importe l'endroit, même si je l'ai fait d'une manière machinale en pensant à autre chose a priori, en parlant à quelqu'un, j'ai posé les clefs quelque part. Le cerveau lui sait particulièrement puisqu'il fonctionne merveilleusement bien, il sait où les clefs ont été mises. A la case 2024 ou 4018 d'une manière très concrète il a enregistré. Il faut simplement lui demander d'une manière sympathique. Je vais étoffer mes dires par des preuves en quelque sorte. Vous cherchez vos clefs et vous ne les trouvez pas, et à un certain moment vous abandonnez la partie, vous considérez qu'elles sont peut être perdues à vie ou bien que le temps qui vous est imparti ne vous permet pas à ce moment de chercher les clefs, vous allez donc faire autre chose. Et là, votre cerveau avec son intelligence qui vous a invité à l'utiliser à bon escient, fait fonctionner sa magie en quelque sorte. Vous êtes en train de prendre votre douche, de donner à manger aux enfants, de regarder la télé, de faire complètement autre chose que de vous cristalliser sur les clefs. Ce cerveau que vous avez considéré comme nul, non existant, va vous taper sur l'épaule à un certain moment alors que vous ne pensez plus du tout à vos clefs, et là aussi si je me trompe arrêtez moi, je suis persuadé que dans cette salle, vous avez tous au moins une fois vécu cette expérience. Vous ne cherchez plus les clefs, vous êtes en train de regarder un film, et au moment où rien a priori ne s'y prête vous avez votre cerveau qui vous fait coucou, tu fais comme si je n'existais pas, mais je suis sympa je te donne la solution. "Les clefs elles sont sur le Paper-board, c'est pas la peine d'aller à la cave, c'est pas la peine d'aller au grenier". Vous venez de recevoir la pensée qui cristallise là où sont les clefs, vous vous revoyez les poser et vous récupérez vos clefs ! Je me trompe ? C'est ce que vous vivez, c'est ce que je vis aussi. Alors de grâce, au moins une fois dans votre existence, non pas pour me faire plaisir, ça ne servirait à rien, non pas pour voir si j'ai raison, mais tout simplement pour donner raison à votre cerveau, pour apprendre à gérer à bon escient le fonctionnement de celui-ci.En sortant de cette salle aujourd'hui, demain ou après demain, vous allez de toute façon, qu'on le veuille ou non c'est comme ça, vous allez à un moment où à un autre égarer provisoirement vos clefs ou autre chose. Faites confiance à votre cerveau, posez-lui la question. Cerveau où sont les clefs ? Posez lui la question d'une manière la plus simple, la plus vraie, avec un besoin qu'il vous réponde. Certains vont me dire, oui mais moi je le fais déjà ça. Ne confondez pas "cerveau où sont les clefs", et puis le fait que vous vous disiez où ai-je mis les clefs en vous grattant la tête. C'est pas la même chose, car à chaque fois que vous faites "Où ai-je mis les clefs ?" Vous vous considérez le plus intelligent, comme si vous aviez le pouvoir. Le pouvoir ce n'est pas vous qui l'avez, c'est votre cerveau, et c'est complètement différent ! Si vous savez faire abstraction de vous et si vous savez faire confiance à ce cerveau, il vous répondra. Il vous apportera les réponses dont vous avez besoin. Mais pour aller dans ce sens là il faut peut être comprendre que ce cerveau créatif, il ne demande à fonctionner qu'à condition bien sûr, parce qu'il y a des conditions qu'on apprenne à écouter, et neuf fois sur dix, l'écoute, on n'a pas compris, on n'a pas entendu ce que ça signifie. A l'école, on vous a appris à écouter. Tais-toi, j'ai le pouvoir, je parle, tu m'écoutes. A la maison aussi, d'ailleurs si la plupart sont timides c'est bien parce que l'on vous a dit de vous taire. Il ne faut pas parler pendant que l'on mange ça on vous l'a inculqué, c'est terrible. Quand voulez-vous que les enfants parlent ? Ca évolue dans le bon sens, mais il y a encore quelques décennies, il ne fallait absolument pas que les enfants parlent pendant le repas alors qu'ils avaient plein de choses à dire. Alors on nous a appris à écouter sur une seule dimension, en réception. Qu'est-ce que ça veut dire écouter en réception ? Ca veut dire : je parle, tu m'écoutes. Tu parles, je t'écoute. On peut très bien recevoir les schémas 5 sur 5, ou - 5 sur 5. Quand je reçois 5 sur 5, et quand je reçois - 5 sur 5 ça ne donne pas les mêmes résultats. 5 sur 5, je suis d'accord avec ce qui se dit, donc je l'enregistre, ça me pénètre profondément. Quand je ne suis pas du tout d'accord avec ce que l'on me dit, je le reçois - 5 sur 5. L'écoute en réception en général, ça fonctionne pas trop mal, on nous la appris on en est resté là. Il y a deux autres écoutes. Il y a l'écoute que j'appelle intérieure, ça veut dire qu'est ce qu'il se passe en moi. Je reçois des informations, est-ce que je les utilise à bon escient ? Mon cerveau à travers l'intuition me donne des éléments de base qui me permettent d'avancer. Est-ce que concrètement, ces informations je vais les utiliser pour avancer, oui ou non ? Quand je les utilise pour avancer, forcément j'avance beaucoup plus vite. Savoir écouter ce qui se passe en nous, savoir écouter profondément, être en état d'éveil, c'est la deuxième écoute. Donc celle-ci je pourrais l'appeler écoute intérieure. Et la troisième écoute celle dont on ne vous a jamais parlé l'écoute en émission. Qu'est-ce que cela veut dire ? Quand je parle, comment l'autre le reçoit ? Mes propos sont-ils pénétrant pour que l'autre les entendent, en fonction de son état du moment ? Si j'ai toujours pris pour habitude de dire "Bonjour tu vas bien ? Sans même regarder la personne, peut être qu'hier tout allait bien pour cette personne ? Elle était bien, tout allait bien, aujourd'hui, il s'est passé une nuit, elle avait peut-être à son courrier une note qu'elle ne pourra pas payer parce qu'elle n'a pas d'argent. Son mari vient peut être tout simplement de la quitter ? Ses enfants peuvent être malades ? Ou elle peut elle même, mal vivre. Si je ne la vois pas lorsque je lui tends la main pour lui dire bonjour, je suis pas en écoute d'émission, je vais dire n'importe quoi, n'importe comment, je vais faire n'importe quoi, n'importe comment avec n'importe qui. Si je commence à observer "dans le bon sens" à regarder dans le sens de l'écoute l'autre, je vais être capable d'avancer vers cette personne pour lui apporter ce dont elle a besoin à ce moment là. Autrement, je fais neuf fois sur dix fausse route.
Quelqu'un à qui vous dites "Bonjour tout va bien ?" va vous répondre tout va bien, et il n'en pense pas un mot parce qu'il y a un mal vécu à partir de là ! Cette envie de vomir qui fait qu'on n'a pas envie de se lever, ça existe ! Rendu à cet état de fait, j'ai envie d vous dire vous avez tous quelque part ou dans votre main ou sur la chaise à côté ou rangé déjà dans le sac, on vous a remis une petite boîte. Vous avez tous la petite boîte. J'ai envie de vous dire construisez là. Cette boîte elle est à mes yeux un merveilleux outil qui nous permet d'avancer. C'est un outil pédagogique, à mes yeux de grande importance, je plie, je ferme la boîte, et je découvre (il s'agit d'une boite en forme de cube). Sur une face il y a inscrit "LA PENSEE POSITIVE = HARMONIE ET BIEN ETRE" - "OSEZ BIEN ETRE" - Si vous osez bien Etre, vous êtes déjà en train de modifier votre comportement. Vous doutiez que vous aviez LE POUVOIR ? Rassurez-vous, je ne vais pas vous le donner, parce que je ne suis pas sorcier. Mais LE POUVOIR vous l'avez, il suffit que vous le preniez. Regardez-vous ! Vous êtes prêt à ouvrir la boîte. Vous pouvez ouvrir la boîte, qu'est-ce que vous voyez ? Et oui, vous ne voyez pas la voisine, vous ne voyez pas le voisin, c'est vous que vous rencontrez aujourd'hui (il y a une petite glace au fond du cube). Je suis venu à NANCY pour ça, pour que vous vous rencontriez ? Quelle sera la réussite ? Je suis convaincu que ça va marcher, je suis profondément convaincu que ça va marcher. Osez-vous regarder ! Osez au fond de ce miroir, vous aimer ! Oh ! C'est pas simple, j'ai des boutons, j'ai un nez qui est trop petit, j'ai ceci, j'ai cela. On va bien trouver, tous les éléments négatifs. Osez-vous faire du bien ! Ca c'est ce que j'appelle le miroir mécanique, et ce miroir mécanique, pourquoi miroir mécanique, parce que je trouve qu'il y a un deuxième miroir que l'on nomme miroir humain, j'y reviendrais après, ce miroir mécanique, cristallisé à partir de cette petite boite, c'est en fait votre cerveau. Le droit, le Gauche. C'est votre petite boîte crânienne. Vous l'avez dans votre main. Vous avez votre cerveau entre vos mains. OSEZ, osez vous regarder, osez vous faire du bien, osez vous aimer. Oser s'aimer, c'est quoi, c'est s'entendre d'une manière très profonde, qu'on n'est pas né comme on nous l'a insufflé, neuf fois sur dix notre éducation. On n'est pas né avec des défauts. Vous avez des défauts ? Est-ce que vous avez des défauts, attention c'est une question piège bien entendu.
Vous avez des défauts ? Si quelqu'un ose dire qu'il n'ena pas, attention, il ne sait pas où ça l'embarque. Vous pensez que vous avez des défauts, oui, non ? Vous pensez que vous avez des défauts. Vous avez aussi des qualités. 50 - 50, peut être 70 - 30. Mme pense qu'elle n'a que 30 % de défauts. J'ai envie de lui dire, il faut être humble. Là elle ne sait plus où elle en est. D'autant plus que je joue bien avec les mots en lui disant il faut être humble, je m'impose d'une manière très concrète en considérant que là où elle pense avoir 70 qualités et 30 défauts, j'ai 100 % de qualités. Mais non, non mes chevilles n'ont pas enflées, tout va bien. Je n'ai pas de défauts ! Vous me suivez, pas vraiment, hein ? Vous n'avez pas de défauts. On vous a inculqué, tu as des défauts, tu as des qualités. Vous avez déjà vu un nouveau né à 3 mois avec une cigarette dans la bouche ? Moi, pas ! Oui, fumer c'est un défaut, d'accord ! Donc ça veut dire qu'un enfant ne naît pas avec ce défaut là ! Vous avez déjà vu un enfant voleur, menteur et avec tous les concepts en leurs, vous avez déjà vu ça à trois jours, à trois mois ? Moi, j'ai jamais vu ça. On n'est pas né avec des défauts. On est né avec des points forts, et on est né peut-être avec des points faibles qui sont des points forts en attente. C'est là dessus qu'il faut jouer. Je vous ai donné un exemple tout à l'heure concernant le 5 sur 20 et le 18 sur 20, c'est cela qui est intéressant. Si je me "bats" d'ailleurs chaque fois que je me bats ça fait mal vous êtes d'accord, plus vous allez vous battre plus vous aurez de traces. D'ailleurs combien de gens disent, oh ! la la, j'ai réussi, mais alors pour réussir je me suis battu. Ca se voit, ils ont pris des coups de vieux. Et, non il n'y a pas besoin de se battre pour réussir, il y a besoin d'aimer, c'est complètement différent. En utilisant tous ses points forts, tous les atouts sont donnés pour avancer, sans exception. Parce qu'à ce moment là, on n'est pas à faire du négatif, on utilise cette stratégie qui est la pensée positive, en montant les choses par le haut. Je vous donne l'exemple du 18 sur 20 en géo et du 5 sur 20 en maths. Si vous tirez par le haut, vous allez beaucoup plus vite. Quand vous voulez laminer par le bas vous faites des ravages. Utilisez vos points forts, et vous en avez tous, sans exception. Arrêtez de penser que vous avez des défauts, et arrêtez surtout de penser que ces défauts ont des racines. Il n'y a pas de racines. Si vous fumez, je prends un exemple très concret, on est sur le salon de la vie saine, des médecines naturelles, et des médecines d'aujourd'hui, et oui, elles vont pousser celles d'hier, ça me paraît évident, ça va prendre encore, non pas quelques siècles, ça va prendre encore quelques jours, je pèse mes mots. Quelques jours, oui je peux aussi retomber sur mes pieds en disant un jour, mille ans c'est pareil, peut-être. Mais on est vraiment sur le bon processus. Alors dites vous bien que d'une manière très pratique, chaque fois que vous voulez combattre vos défauts, vous faites fausse route, parce qu'ils n'ont pas de racines.
Exemple concernant le tabac : Je fume (non pas moi, c'est du voisin dont je parle). J'ai trois méthodes pour arrêter de fumer. La première méthode, c'est la méthode force, je m'attache les mains, pendant tout le temps où j'ai les mains attachées je ne fume plus. Seulement dès l'instant où je me détache les mains, je vais reprendre la cigarette. Chassez le naturel, il reviendra toujours, toujours, toujours au galop. On n'y échappe pas. Je vous donne une petite preuve : qu'on soit bien d'accord, je n'ai absolument rien contre nos amis d'outre-Rhin, d'ailleurs je n'ai rien contre le monde, d'ailleurs chaque fois qu'on est contre quelque chose on n'avance pas ! Il y a un constat quand même. Chassez le naturel, il revient au galop ! Quand vous êtes en Allemagne, et vous êtes Allemand pour la plupart ils mettent les papiers dans les corbeilles. Quand ils sont en France, nos braves Allemands, nos braves amis d'Outre-Rhin oublient complètement qu'ils sont avec l'épée de Damoclès, avec l'amende à payer si ce n'est pas ce qu'ils doivent faire et voilà ce que ça donne quand ils sont à ST TROPEZ. Ils oublient qu'il y a des corbeilles. Chassez le naturel, pourtant ils ont reçu une éducation de quelques décennies déjà, chassez le naturel, il revient toujours au galop ! La méthode force, ça ne vous mènera nulle part ! Si vous vous arrêtez de fumer parce que vous vous attachez les mains, un jour ou l'autre, vous reprendrez du tabac. Vous pouvez utiliser la Méthode C - Auto-suggestion - je ne fume plus, je ne fume plus......., vous prévenez vos amis, en leur disant soyez sympa dès que tu me voies, dis-moi "tu ne fumes plus, hein, tu ne fumes plus !" Vous affichez ça dans votre chambre : "Je suis le plus beau, je ne fume plus. Je suis libéré du tabac". Vous mettez tout cela pour qu'effectivement l'auto-suggestion vous embarque dans un cheminement où vous n'allez plus fumer. Effectivement c'est moins dangereux que la méthode force, mais il viendra le moment où pour X raisons vous serez dans un état de fragilité et vous reprendrez le tabac. Il n'y a qu'une seule méthode pour arrêter de fumer ! C'est travailler sur ses points forts jusqu'au moment où la vie est tellement forte tout en moi que je ne peux plus avoir envie de rencontrer la nuit, parce que trop de nuit me pèse et que j'ai trop besoin de lumière ! Vous avez déjà vu disons la lumière, et les ténèbres se rencontrer, moi jamais. Regardez le soleil, imaginons qu'il vous éclaire là , est-ce qu'il vous éclaire là en même temps ? Ca ne marche pas ! C'est un exemple tout simple. Qui pourrait m'affirmer dans cette salle, imaginons que vous alliez chez le dentiste, là on a l'accueil avec une charmante hôtesse qui vous dit entrez dans la salle d'attente, et là on a deux pancartes qui nous disent "SALLE D'ATTENTE". Là aussi salle d'attente. Dans une salle les volets sont fermés, c'est le noir. Dans l'autre salle les volets sont ouverts c'est la lumière. Quelqu'un rentre-t'il dans la salle noire pour attendre que le dentiste s'occupe de lui ? Vous êtes tous nés et attirés par la lumière. Nous ne sommes pas nés pour vivre dans le noir, vous n'allez pas y rentrer. S'il y a deux salles d'attente, vous choisirez celle où il y a la lumière, vous n'entrerez jamais dans l'autre. Certains pensent le contraire ? Sauf s'il n'y a plus de place dans la première Monsieur ? Même s'il n'y a plus de place dans la première vous resterez dans le couloir ou bien vous allumerez la deuxième. Vous avez un cerveau qui vous dira de faire quelque chose ! C'est plein ici, rien ne vous empêche d'ouvrir les volets, rien, vous ne resterez pas dans le noir, c'est pas possible. Je ne dis pas que vous n'entrerez pas si tout est plein là, mais vous allez passer aux actes. C'est normal on est né de la lumière et on est né pour être dans la lumière, pas du tout pour être là. Tout ça pour vous dire que tout est possible. Que d'une manière concrète nous pouvons effectivement vivre avec un cheminement de pensées qui nous conduit à cela. Cela implique 3 déprogrammation qui me paraissent importantes. Parce que pourquoi nous sommes allés chercher ça, alors que c'est aller à contre courant de notre existence. Pour trois raisons : j'ai peur, je doute, je n'ose pas. Ce sont trois critères qui sont proches les uns des autres. J'ai peur parce qu'on m'a tellement inculqué "attention, ça y tu vas tomber. Tu es tombé". Eh oui ! Maman était gentille mais elle avait tellement envie que je tombe, que j'ai fini par tomber. Pourtant elle m'aimait bien, mais elle n'arrêtait pas de me dire "attention tu vas tomber" Elle m'aimait bien aussi, dès qu'il y avait un tout petit courant d'air elle me disait : "mets ton cache nez parce que tu vas prendre la grippe". Je finissais par la prendre, elle la voulait tellement la grippe que je l'avais forcément. C'est constamment comme ça. Alors on est régi par des lois qui sont celles de la peur. Il y a aussi le doute. Imaginez que je sois entré là et que je sois persuadé qu'il n'y a pas par exemple, je vais prendre n'importe quel exemple, ça pourrait être un handicapé avec une charrette roulante, ça pourrait être un C.R.S., qui soit derrière la cloison, je ne l'ai pas vu en entrant. Quelqu'un me dit, toute la cour est remplie d'handicapés, ou toute la cour est remplie de C.R.S., je me dis c'est pas possible parce que je ne les ai pas vus en entrant. Alors je commence à douter, comme si mon cerveau n'existait pas. Rien ne m'empêche de dire cerveau "Est-ce que cette information que je reçois d'un autre est vraie ?" Nous sommes tous reliés. Microcosme, macrocosme. Alors comme nous sommes tous reliés, forcément on peut avoir la réponse. Mais là aussi acte de foi. Est-ce que je serais capable de recevoir une information qui valide ou pas ceci ou cela. Oui, j'affirme que oui. Vous êtes tous capables, nous sommes tous capables de recevoir ces informations à condition bien sûr qu'on utilise le cerveau, qu'on lui pose des questions, qu'on fasse comme s'il existait, et non pas comme s'il n'existait pas. Qu'on ne soit pas avec un cheminement reptilien, qu'on soit avec un cerveau créatif qu'on active en permanence. Qu'on soit capable de considérer que ce cerveau est intelligent, et puis parce qu'il est intelligent on l'utilise à bon escient. Le fait de ne pas oser "Ah, je lui dirais bien ce que je pense à celui-là, mais qu'est-ce qu'il va dire?". Et oui, qu'est-ce qu'il va bien dire ? Alors on est dans des cheminements où la peur, le doute, le fait de ne pas oser, nous conduit à mal vivre.
On est constamment dans des cheminements un peu H.S. Vous savez tous ce que ça veut dire H.S. ? Hors service dit madame, moi j'ai toujours pris pour habitude de considérer, (les habitudes sont mortelles) ne faites pas comme moi, ça peut dire Hon Sale au singulier ou au pluriel. Imaginez un clochard, bon je sais il n'y a pas de métro à NANCY, mais il y quand même le train. Ca vous arrive de rencontrer un clochard dans le train, qui est sale, qui est en train de poser ses fesses là où vous ne voudriez plus mettre les vôtres parce qu'il sent mauvais. Ca ne vous est jamais arrivé ça ? H.S. = Hors service. Jean Paul Sartre en homme intelligent, J.P. va dire non il ne faut pas que je mette de P sinon ça va faire Jean Pierre Papins, c'est pas la même chose. Jean Paul Sartre le grand philosophe avait compris avant tout le monde du moins c'est ce qu'il pensait que quand il est seul tout va bien, je suis sur un 80 de vitesse, je peux conduire tout va bien, je suis tout seul, un coup à droite, un coup à gauche. Savez-vous vos petits habitacles qui s'appellent voitures sont très révélateurs. Donc je suis bien, tout va bien je n'ennuie personne du moins c'est ce que je pense. Je ne m'ennuie pas trop non plus, donc tout va bien. Ah la la, dès qu'il en arrive un c'est fichu, il va trop vite, il va pas assez vite, il marche sur mes plates-bandes. Je vais lui montrer ce que j'ai sous le capot. Et, oui entre l'orgueil, entre tout ce que vous voulez en ueil, c'est tape à l'oeil, et oui, on va lui montrer ce que l'on sait faire donc ça devient le cirque. Jean Paul Sarthe, disait l'enfer, l'enfer, l'enfer, ce sont les autres ! Et, oui je fais fausse route là ! Paix à son âme ! Le pauvre Sartre il n'avait pas compris que l'enfer ce ne sont pas les autres. Le miroir humain m'invite à entendre qu'à chaque fois que quelqu'un me dit quelque chose ça doit me servir. L'enfer ce ne sont pas les autres, c'est moi avec les autres. Si je fais abstraction de mon existence, je ne me remets jamais en cause, l'enfer ce sont les autres donc, moi je voulais bien c'est pas de ma faute, je voulais bien avancer, mais l'autre en face s'il n'a pas voulu, donc résultat il y a eu un bouchon. Je voulais bien que le monde change, je suis toujours prêt à changer d'ailleurs, mais ce sont les autres qui ne changent pas. Je vis avec une femme, un homme, des enfants, une famille, moi j'évolue mais alors eux... ils ne comprennent rien. C'est tout le temps de sa faute, elle met toujours le pain où il ne faut pas , j'oublie que mon rasoir est toujours mal placé là où il ne faut pas, mais je l'oublie complètement l'histoire du rasoir. C'est elle qui est pénible, si je suis un homme, si je suis une femme, c'est lui qui est pénible. C'est tellement plus facile d'accuser l'autre, de faire en sorte que mon alibi me permette d'être certain que pour moi tout va bien. Est-ce que je peux me regarder dans la glace ? On va faire une expérience. Vous avez envie de vous dire que vous vous aimez ? Pas facile ? Mais nous sommes au Salon des Médecines Naturelles, je ne suis pas thérapeute, je n'ai pas envie de vous faire une thérapie., mais si vous preniez la glace qui est devant vous, si là autant que vous êtes vous ailliez envie de vous faire du bien, vous ailliez envie effectivement de regarder le miroir et de vous dire que vous vous aimez quelques instants ça vous ferait avancer ! Qui va oser ? Vous osez regarder le miroir ? Allez tient je vais faire un pacte avec peut être un peu d'impolitesse je vais commencer par te dire tu, t'as envie d'avancer. Si tu ressors de cette salle et que tu ne l'as pas fait, c'est dommage, c'était gratuit. T'as envie de te dire que tu t'aimes ? Tu as envie de te prendre en mains ? D'oser te regarder ? Tu as envie d'entendre qu'effectivement c'est possible ? Que c'est possible d'avancer pour te rencontrer ? Si tu as envie, voilà ce que ça va donner : Tu vas regarder la glace et tu vas dire "Je m'aime ". Moi je fais ça tous les jours, je ne suis pas encore au but mais ça me fait du bien. Tu as envie de le faire là. Tu oses. La peur, le doute, le je n'ose pas ! Ah, il disait des "conneries" celui-ci ? Je vous demande de passer à l'acte ? Vous osez ? Et bien je vous écoute. Osez dire que vous vous aimez, mais plus fort, faite monter une vibration, tout le salon en a besoin de cette vibration là, tout le salon a besoin d'entendre la vie de l'amour. Regardez le monde, regardez dans quel état nous sommes. On n'a jamais été aussi bien. Oh vous pensiez que j'allais dire que tout était tragique, mais non pas du tout. On n'a jamais été aussi prêt du but. Quel but, allez savoir ? Mais on n'a jamais été aussi bien. On n'a jamais aussi bien communiqué. J'en entends dire oui mais quand même du temps de ma grand mère on communiquait mieux. Du temps de votre grand-mère on communiquait mieux ? Certains dans cette salle le pensent ? Vous voulez que je vous parle de la communication des grand-mères ? Voilà ce que ça donnait : sur le banc, moi j'ai vvécu ça j'avais dix ans. Grand mère à droite, grand père à gauche et moi au centre. La voisine passait. "T'as vu la nouvelle robe, je me demande d'où ils sortent l'argent ? Ils ne gagnent pas plus que toi, et ceux là t'as vu la voiture qu'ils ont ? J'ai 42 ans et donc il y a 32 ans dans les pays où il y avait 500 habitants, les voitures çà ne courraient pas les rues.
"Comment ils font pour se payer une voiture avec le salaire qu'il a, c'est le même que le tient ? Ils doivent manger des pommes de terre tous les jours, et encore pas tous les jours, il y a certains jours ils n'ont même pas les moyens de se payer des pommes de terre". C'était de la grande communication, c'est sûr. Ma grand mère ajoutait aussi quand on sortait de la messe : "Tu vois ceux-là, ils ont certainement autour d'une vingtaine d'années, ils ne vont pas tarder à se marier, mais ils ne sont pas encore mariés : ils se tiennent la main. Tu vois ceux-là ils viennent de se marier, ils s'enlacent, ils s'aiment. C'est pas marrant mon histoire, mais il faut que je vous la raconte. Tu vois, ceux-là ça fait bien cinq ans qu'ils sont ensembles, ça se voit elle est un peu devant pour faire chauffer la soupe, lui il est un peu à la traîne. C'est pas qu'il marche moins vite qu'elle mais il préfère qu'elle soit devant. Tu vois ceux-là, ils sont bien mariés depuis 15 ans parcequ'elle est franchement en avance, et lui franchement à la traîne. Et puis tu vois avec ton grand père, ça fait tellement longtemps que quand il va rentrer il sera bourré, on aura mangé et il va râler". C'est terrible, c'est une réalité. Chaque fois que je la dis, j'ai quelque part un peu d'émotion parce que c'est du vécu, c'est pourtant une réalité. J'avais prévenu que c'était pas marrant mais on ne va jamais rester sur une note négative, ça m'a fait construire, ça m'a fait grandir, ça m'a fait avancer c'est pour cela que je suis là aujourd'hui.J'ai envie de vous rencontrer, j'ai envie de savoir ce qui se passe dans votre tête, j'ai envie de communiquer, le mot n'est pas assez fort, j'ai certainement envie d'aller plus loin, peut-être de communier pourquoi pas ? Communiquer c'est mettre en commun, communiquer c'est donc faire en sorte que les échanges s'installent, communier ça va beaucoup plus loin encore. Et bien concrètement peut être que là vous êtes un peu plus prêt à regarder dans la glace. Et si la glace vous gêne encore un peu, on peut la briser. Votre voisin votre voisine, vous les connaissez, vous les avez déjà vu ? Pour certains oui, pour d'autres non et vous ne les verrez peut-être jamais plus. Vous vous rendez-compte ce que je dis là "vous ne les verrez peut-être jamais plus". Votre cerveau vous invite à regarder à droite ou à gauche et à échanger. J'ai pas grand chose à faire sur le paper-board, ça ne sert plus à rien que je sois à 1,5 m de haut, on m'avait dit la chaise sert pour descendre, ça ne sert plus à rien que je sois là. Imaginez un conflit c'est forcément de sa faute, tant que je ne fais pas ça j'avance pas. C'est ça qu'il nous faut faire. Vivre avec son cerveau, être capable de communier c'est être capable d'échanger, c'est être capable d'aller à la rencontre de l'autre. C'est être capable de comprendre que votre circuit intuition n'est capable de fonctionner que si vous lui donnez les atouts et les outils lui permettant de fonctionner. Et ces atouts, ces outils ils sont en nous depuis notre tendre enfance. Jusqu'à 10 ans votre cerveau intuition fonctionne à 95-97 % et le cerveau logique à 3 ou 5 %. A partir de 10 ans, pas forcément le jour de vos 10 ans mais aux environs de 9 - 13 ans, là tout va basculer on va faire fonctionner la logique, on va essayer de se protéger, par la peur, par le doute et par différents accès qui sont forcément négatifs. Tout nous conduit à être positif à condition qu'on le veuille et qu'on le décide. J'en entends déjà dire oui, je voudrais bien mais j'ai pas la volonté. Ceux qui fument par exemple. J'ai pas la volonté de ne plus fumer ! Moi en tout cas j'ai pas la volonté de fumer. Pas du tout, heureusement pour moi. Non ce n'est pas dans ce cheminement là qu'il faut se placer. Vous êtes né avec la volonté comme tout le monde. Celui qui dit je ne peux pas me lever le matin, j'ai pas la volonté, j'arrive pas à me sortir du lit, je ne veux pas le traiter de menteur, mais je vais simplement lui dire est-ce que tu aimes la pêche ? Et si par hasard ce monsieur me dit "je suis un fana de pêche, je ne loupe jamais une ouverture" là il s'est engouffré sur : il a de la volonté. Parce que le jour où il va à l'ouverture de la pêche, madame est en train de se dire il se lève, il a pas besoin de réveil. Son cerveau qui fonctionne avec l'envie, l'appétit de vivre va le réveiller forcément à l'heure même si c'est 4 H du matin, sans aucun problème. Ce n'est pas une question de volonté pour changer, c'est une question d'appétit ou d'envie. Est-ce que j'ai envie de me modifier, est-ce que j'ai envie d'être autrement. Est-ce que j'ai envie de me regarder dans la petite glace. Est-ce que j'ai envie de regarder ce qu'on m'a inculqué comme étant des tas de défauts ça n'a pas de racine, et que cela peut changer demain. Pourquoi attendre demain cela peut changer aujourd'hui. Bien sûr autour de vous il y a tout un tas d'éléments contraires, Dupont je ne lui parle pas, Durand je ne lui adresse plus la parole, mon concierge non plus. C'est pour des peccadilles qu'on ne parle pas à certaines personnes de notre entourage, pour rien, mais on en a fait des montagnes.
Et les montagnes nous pèsent là. Ne ressortez pas de cette salle sans avoir envie de faire la paix avec vous, et avec l'autre forcément. Si vous avez envie de vous aimer vous serez peut être capable de dire à ce concierge, elle a des qualités comme j'en ai aussi, comme les autres en ont aussi. J'ai envie de vous dire faites un petit tableau, mettez les qualités du voisin de la voisine avec qui vous êtes en conflit, votre mère, votre père, votre mari, votre fils à qui vous ne parlez pas depuis tellement longtemps, trouvez leur des qualités, il ou elle en a forcément. Et ces qualités si vous commencez à les inscrire sur une petite feuille, si vous commencez à marquer, il ou elle : 1° qualité, 2ème qualité et qu'en face de sa 1° qualité vous mettiez également une qualité vous appartenant, prévoyez dans vos listings allez une dizaine, pensez que vous allez trouver chez votre voisin 10 qualités, chez ce voisin à qui vous ne parlez pas pour une histoire de savonnette, une histoire de lait, une histoire de rien du tout. Vous pensez pas au bout des qualités que vous serez capable de voir qu'il avait des tas de choses que vous ne vouliez plus voir, ne pensez vous pas que vous serez capable de faire ça et de dire bonjour et de regarder et d'AIMER ? Moi je suis sûr que si. Faites le, pas pour me faire plaisir ça servirait à rien, faites le pour avancer dans le cheminement de la pensée positive. Ne restez pas en conflit avec quelqu'un. J'en entends déjà dire oui mais si je tends la main et qu'il ne me répond pas, qu'est-ce qu'il va se passer avec ma main, je suis dans le vide, vous allez me laisser longtemps dans le vide là ? Et oui, là il y a votre cerveau qui vous dit quelque chose, il y en a au moins 1 ou 2 qui ont capté il faut que j'aille lui tendre la main à ce brave, vous pouvez encore le faire. C'est ça oser, être capable d'avancer, être capable d'avancer vers l'autre. Vous avez pleins de questions qui ose commencer ? Madame demande : Est-ce que la T.V. coupe l'information faisant que nous communions mieux ou pas. Il y a 40 ans je disais on ne communiquait pas on n'avait pas de télé, on aurait pu communiquer aujourd'hui on peut toujours dire je voudrais bien communiquer mais il y a cet outil de malheur qui s'appelle télévision qui m'en empêche. Rien ne nous empêche de communiquer. Une dame un jour me disait, quand mon mari rentre il est 19 H 00, il va manger, on est deux, je suis là, il est là, il va se lever il fait cela depuis 3 ans, il fait la même chose depuis 3 ans, il se lève avec son assiette moi je suis là je mange toute seule parce qu'il se lève avec son assiette, il appuie sur le bouton de télévision et en même temps qu'il mange il regarde la télé. Et moi je suis toute seule comme une paumée. Je dis la seule chose qu'il faut dire qu'est-ce que vous faites non pas pour éteindre la télé, mais pour que votre mari ne s'en aille pas ailleurs. Parce que vous vous pouvez encore supporter le silence, vous pouvez encore supporter la nuit les ténèbres, il n'y a rien qui se passe là. Lui il ne supporte plus alors il fait un déplacement latéral et il appuie sur un bouton tellement c'est difficile à mal vivre. Ce silence... commencez peut-être par mettre une nouvelle nappe au sens propre comme au sens figuré. Commencez peut-être par le reséduire par l'attirer pour que son regard vous voit. Pour l'instant il n'y a que la télé qu'il voit, c'est terrible, c'est tragique non ? C'est un constat ! Tout peut changer. Chaque fois que je vais trouver un alibi pour me dire je peux pas, j'ai inscrit un premier lieu "Je veux = je peux", c'est quand même pas une petite boîte à musique ou à image où il y simplement sur un petit bouton appuyer pour que ça s'éteigne qui va m'empêcher de communiquer, ça serait trop idiot. Les éléments extérieurs sont toujours le reflet de notre intérieur. Ex : Mon voisin me marche sur le pied. 3 réactions possibles - 1) espèce d'imbécile t'as pas vu mon pied (ça c'est la méthode force, le cerveau reptilien qui agresse parce qu'il est agressé). 2) La méthode fuite "Oh, la il est beaucoup trop grand celui-là, ne dis rien. J'ai le pied complètement aplatit mais il est trop costaud pour moi (c'est la méthode fuite 1° volet) ou bien "Excusez-moi" C'est lui qui vous écrase le pied, c'est vous qui vous excusez (c'est la méthode fuite 2ème volet) Et puis il y a la méthode VIE : Pourquoi mon pied était là. Vous pouvez toujours dire oui mais c'est l'autre qui a amené son pied sur le mien, surtout s'il m'a pris de l'arrière. Pourquoi mon pied était là. Si je commence à penser ainsi je me remets en cause, je ne culpabilise pas, parce que si je culpabilise je meure un peu pour ne pas dire beaucoup. Ca sert à rien de culpabiliser. Allez 3 secondes c'est déjà trop, c'est que ça nous plaît, c'est qu'on n'a pas envie de s'en sortir. Eh oui je suis très concret si mon pied était là c'est parce que je n'ai pas été averti, c'est parce que je ne suis pas à l'écoute alors soyez à l'écoute de vous-même, et votre pied ne sera plus là où il ne faut pas. C'est ainsi pour tous les événements extérieurs, il n'y a pas de hasard.
André SIMEANT
FIN
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